traversées

Traversée du 15 janvier 2011
Sunny Boy, le chien, nous a conduit du quartier du Merlan jusqu’au métro la Fouragère, par un jour glacial de décembre... merci à lui.

De là, le 15 janvier 2011, nous continuerons notre grande traversée de Marseille en direction des quartiers Est de la ville.
Notre regard sera accompagné par l’association “Rives&cultures” qui oeuvre à la valorisation culturelle des rives de l’Huveaune.
Cette traversée sera à nouveau construite collectivement et permettra de rejoindre les limites est de la ville, en passant par le quartier des Caillols, le village de la Valentine, les Accates et St Menet.
Ceci dans une transition continue entre zones encore rurales et industrielles, quartiers résidentiels et pavillonnaires, lieux en friche et zones commerciales.

Rdv à 10h au métro la Fourragère (terminus de la ligne 1).

Nous déjeunerons dans un restaurant-pizzéria. Ceux qui souhaitent nous rejoindre plus tard, au cours de la traversée, peuvent nous contacter à ce numéro : 06 24 25 75 01.

Nous avons modifié notre adresse mail. Merci d’en prendre note et de nous joindre dès aujourd’hui sur : osservatorionomademarseille@gmail.com


Traversée du 4 décembre 2010








Le samedi 4 décembre, osservatorionomade-marseille vous invite à participer à une traversée urbaine intitulée «Non chalenge No chalence» en compagnie du poète-performer Jean-Pierre Ive
Jean-Pierre nous propose de suivre les traces du chien Sunny boy et de déambuler dans la ville à son rythme :

«Je photosynthèse et autre (chaloir)
J’ai proposé à «Sunny boy» (naturiste urbain) de nous inviter à une ballade, observant un autre souffle dans la marche.
Accompagné par Ritton, Maria, Blondine, au rythme des instants.
Portez de l’eau, nous déjeunerons au restaurant.
Cramponnez-vous, ça va dépotter.
»

Notre point de départ sera le point d’arrivée de la traversée précédente, de façon à tracer des lignes dans la ville. Nous relierons le Théâtre du Merlan dans les quartiers nord à la partie Est de la ville. Nous nous dirigerons vers l’Huveanne d’où partira la traversée du mois de janvier.

Rendez-vous à 10h au Théâtre du Merlan (à partir du Centre Bourse : BUS 32 / arrêt Mérimée-Corot, à partir des Réformés : BUS 34 / arrêt Mérimée-Corot).  

Ceux qui souhaitent nous rejoindre pendant la traversée peuvent nous contacter à ce numéro : 06 24 25 75 01.


Traversée du 9 octobre 2010



Conduite par Laurent Malone, directeur artistique d’osservatorionomade-marseille, cette traversée a inauguré la programmation de marches urbaines 2010-2011. Intitulée «marcher-traverser», cette programmation a pour but de suggérer une lecture des espaces en traçant physiquement des lignes d’un point à l’autre de la ville et de relier ces points en laissant une porte ouverte à l’inconnu, à l’aléatoire.
La traversée du 9 octobre nous a mené de l’Obélisque de Marzargue au Théâtre du Merlan, en passant par la L2. A cette occasion, Laurent Malone a invité les marcheurs non plus à se laisser guider mais à prendre part activement à la déambulation, à se mettre en jeu et à entrer dans le processus de création en construisant le parcours à mesure  de notre avancée. 

Nous nous sommes ensuite rendus sur le Cours d’Estienne d’Orves où la manifestation Mouvart (www.mouvart.fr) nous conviait à une autre approche de l’art dans l’espace urbain.


Pensée performative. Traversée avec l’osservatorionomade-marseille, 
octobre 2010 par Alejandro León Cannock













































“Tango des rues, marche dansée d’un port à l’aute” - 19 juin 2010




















Le 19 juin 2010, osservatorionomade-marseille soutenait la marche urbaine co-organisée par la géographe Elisabeth Dorier et l’association “La Rue du Tango.
Sous la forme d’une irruption et d’une improvisation du tango dans les rues et des coins de ville en voie de disparition, une marche de 5 km dans des méandres de Marseille en partant de la gare St Charles, comme un départ vers le port, l’outre atlantique, et un avenir meilleur... Évocation de la marge où s’inscrivait le tango des origines, du port et du creuset populaire urbain entre Arenc, Joliette et Vieux Port. Le tango peut-il transfigurer Euromed et les docks rénovés ? S’immiscer au cœur des formes nouvelles, anonymes, globales, des rénovations urbaines à l’œuvre à Marseille comme à Buenos Aires?
La marche dansée était ponctuée de stops musicaux et dansants de quelques minutes dans des espaces choisis pour leur forme, glisse, sol ou acoustique.
Le public était convié à marcher-danser. Les arrêts dansants étaient conçus comme des “performances” et/ou des stades d’initiation pour ceux qui découvraient le tango à cette occasion...
 


 “Lecture urbaine et pluridisciplinaire de la partie nord de marseille” - 18 avril 2010

























Lecture urbaine et pluridisciplinaire de la partie nord de Marseille” était une marche mise en place pour les étudiants en architecture de la Haute Ecole Spécialisée Bernoise (Suisse). Partant de l’Université de Marseille-Provence, ce parcours de 3 heures avait pour but d’explorer le nord de la ville et de partir à la découverte du nouveau complexe Euromed. Il s’agissait de questionner l’installation de ce pôle économique et ses conséquences directes et indirectes sur le quartier et ses habitants, ainsi que le développement urbanistique auquel il a donné suite et les limites auquel il se trouve actuellement confronté.
Trois groupes ont été mis en place, qui ont traversé le quartier de la Joliette jusqu’à la gare Saint Charles en suivant des itinéraires distincts. 
osservatorionomade-marseille a proposé aux étudiants une lecture interdisciplinaire de la ville en faisant appel à des conducteurs de marche qui s’inscrivaient dans trois champs de savoir différents : art, architecture et géographie.



“Traversée du sud de Marseille avec focus sur la cité radieuse de Le Corbusier” - 02 avril 2010 
Traversée du sud de Marseille avec focus sur la cité radieuse de Le Corbusier” était une marche réalisée à destination des 21 étudiants du programme “Auburn University Study Abroad Florence 2010” conventionné avec le “Dipartimento di Urbanistica e pianificazione territoriale” de l’Université de Florence.
Partant de la  Cité radieuse de Le Corbusier, ce parcours était une exploration des  quartiers sud de Marseille  avec des points de vue sur la Cité. L’intention était de donner une vision de la Cité à partir de prospectives inattendues pouvant permettre la compréhension de l’impact de cette construction sur le paysage urbain.



“Ameublir la terre en ville. Nano hectares et poésie végétale”- 20 mars 2010
Ameublir la terre en ville. Nano hectares et poésie végétale” nous a permis d’explorer les jardins et potagers de ville. Cette marche était conduite par le poète-performer Jean-Pierre Ive qui a mis l’accent sur la “force botanique” de Marseille au travers de son regard d’artiste et nous a fait découvrir “les signes du printemps qui photosynthèsent en ville”.
Le parcours nous a mené de l’hôpital nord à la Belle de mai, dans le jardin de Gibraltar où l’association l’Artichaut a mis en place différentes activités  autour du jardinage, de l’environnement et de l’éco-construction. Nous avons traversé des jardins familiaux et associatifs de Marseille, des terrains en friche (harmas), des rues fleuries, une pépinière d’échange de boutures, ainsi que des parcelles pédagogiques réservées aux futurs architectes paysagistes.



“Marseille ville ouverte, Marseille ville fermée” - 27 février 2010
La marche “marseille ville ouverte, marseille ville fermée” a été conduite par Elisabeth Dorier et les géographes de l’université de Provence. Elle proposait des entrelacs pédestres dans les espaces d’entresoi de la bourgeoisie marseillaise et avait pour but de souligner l’appropriation de certains quartiers par les classes aisées et leur fermeture progressive.
Le parcours s'est déroule en deux temps. Il nous a conduit dans les “vieux-beaux” quartiers du sud de Marseille, rue Paradis, bd Périer, ces espaces emprunts d’un charme discret où l’on peut voir les “ensembles résidenciels fermés” les plus anciens de la ville. Puis, nous avons passé le Parc Borély et nous nous sommes confrontés à la “nouvelle vague” des résidences fermées du front de mer, qui affichent pour leur part luxe et ostentation.



“Les quartiers Est, l’Huveaune et son patrimoine”- 16 janvier 2010
 “Les quartiers Est, l’Huveaune et son patrimoine” a été organisée en partenariat avec l’association Rives & Cultures. Cette marche était l’occasion de découvrir l’histoire et le patrimoine naturel de la vallée de l’Huveaune et des quartiers du très grand Est marseillais.
Le parcours s’articulait autour de plusieurs temps forts : site de l’ancienne usine Rivoire & Carret, jardins ouvriers Coder, cité Michelis et d’autres lieux que l’on a exploré à travers la parole des habitants.
Dans le parc du Vieux Moulin, le Bureau des Compétences et des Désirs (www.bureaudescompetences.org) a présenté un projet de mise en valeur artistique du fleuve Huveaune imaginé par les plasticiens Lucy et Jorge Orta à la demande de l’association Rives et Cultures.



“Les murs territoires d’écritures, territoires de frontière”- 19 décembre 2009
La marche Les murs territoires d’écriture, territoires de frontière”  a été conduite par l’artiste Joos, protagoniste de la peinture urbaine à Marseille. Francesca Cozzolino, chargée de production d’osservatorionomade-marseille et membre de l’équipe Anthropologie de l’écriture (IIAC-EHESS, Paris, http://www.iiac.cnrs.fr/ecriture), l'a questionné sur sa pratique d’affichage et sur la façon dont les graffeurs POM et LOVE s’approprient les murs et autres surfaces de la ville, en effaçant leur fonction de frontière urbaine. Certains artefacts visuels qui façonnent l’ambiance graphique d’une ville (tags, graffitis, affiches, fresques murales etc...) sont immédiatement visibles. Cependant, le fait qu’ils soient visibles ne veut pas dire qu’ils soient lisibles. Comment regarder et lire ces artefacts qui sont présents dans la rue, sur un mur, sur le pignon d’un bâtiment?
Le parcours s'est terminé sur le Cours d’Estienne d’Orves où la manifestation Mouvart (www.mouvart.fr) nous conviait à une autre approche de l’art dans l’espace urbain.



Traversée dans les quartiers sud - 10 décembre 2009
osservatorionomade-marseille a co-organisé avec le département de géographie de l’Université d’Aix-Marseille I la marche “Le passé et le présent de Mazargues : campagne, urbanisation et fragmentation” pour les étudiants d’architecture de l’Université d’Edinburg en visite à Marseille. Conduite par l’étudiant et chercheur Assaf Dahdah, elle avait pour but d’explorer les 8ème et 9ème arrondissement de Marseille.
Mêlant les compétences des jeunes géographes et architectes, cette marche a permis de porter un regard croisé sur les quartiers sud de la ville. Ces quartiers ont connu une évolution représentative des bouleversements urbains et périurbains en France : l’industrialisation de la fin du XIXe siècle, le recul des espaces ruraux et le mitage du territoire jusqu’à la moitié du XXème, la construction de grands ensembles sur le modèle de la Cité Radieuse de Le Corbusier et enfin la fragmentation des espaces urbains par les processus de fermeture des ensembles résidentiels.
Toutefois, cet espace reste original à bien des égards, notamment par l’héritage bastidaire qui structure encore le territoire et ses paysages, et par l’importance du noyau villageois de Mazargues, un quartier sur la route des calanques, devenu un symbole de l’histoire urbaine et rurale marseillaise.



“Contre-attaque. L’espace public en question”- 21 novembre 2009

La marche “Contre-attaque. L’espace public en question” nous a mené à la rencontre des dispositifs de mobilier urbain, qui par leur présence rendent impossible l’action de s’asseoir, “zoner”, s’entretenir, dans l’espace public. Ces nouveaux objets de design guerrier, s’ils stigmatisent les populations “à la rue”, sont subis par tous et déforment notre usage de la ville. Ils dissuadent la rencontre fortuite et transforment l’espace public en lieu de passage. 
Acteurs d’une politique de sécurisation de l’espace public  nommée “aménagement situationnel”, ils s’offrent au quotidien au regard des passants. S’agit-il de sécurité ou de contrôle? Comment l’usage de l’espace public est-il modifié? Quels sont les enjeux qui sous-tendent cette prévention de la malveillance?
La marche a été conduite par les artistes Tristan Favre (www.tristanfavre.com), habitué dans ses démarches à investir l’espace urbain, et Cédric Bernadotte (www.cedricbernadotte.com) qui dans ses créations questionne les limites entre espace public et espace privé.



“Les caméras de surveillance” - 17 octobre 2009

Lors de cette marche, le géographe Sébastien Bridier (géographe, Maître de conférence, LPED, Laboratoire Populations Environnement Développement-Université Aix-Marseille I) nous a  guidé dans la ville à la recherche des caméras de surveillance qui peuplent de plus en plus l'espace urbain, dispositifs cachés qui mettent en scène notre quotidien.


Traversée méthodologique - 12 septembre 2009
Conduite par Laurent Malone, directeur artistique d'osservatorionomade-marseille, cette marche a ouvert la programmation de marches urbaines 2009 - 2010 intitulée “Le double jeu du visible et de l’invisible”. La programmation était composée de deux séries : la première Artefact” attirait l’attention sur les objets qui peuplent - et dépeuplent - l’espace urbain, la deuxième Explorations” permettait de saisir la transformation des espaces habités par des éléments à la fois naturels et artificiels.